Menuiserie et ébénisterie dans l'Yonne (89)
Jusqu'à la fin du 19ème siècle , le débit comme les assemblages sont tous traités manuellement.
Le premier des métiers est scieur de long ( photos ci dessous), vient ensuite les compagnons charpentiers pour l'épure et le taillage des assemblages : tenons, mortaises, embrevements, chevillage à tire.
Une fois essayée et ajustée, la charpente est démontée et acheminée avec des fardiers jusqu'au chantier, ensuite le montage au sol des différentes pièces de charpente, puis le levage au moyen de chèvres.
Voir photo ci-contre
La petite histoire des scieurs de long
Bien qu'inventées depuis le moyen âge, les machines ont fait leurs apparitions dans les ateliers à partir de la moitié du 19ème siècle, d'abord grâce à l'énergie hydraulique des moulins située sur les moindres cours d'eaux, mais surtout dès la fin du 19ème siècle avec l'arrivée des machines à vapeurs.
Il nous reste de cette époque, une scie à ruban à table roulante(1898), une déligneuse à rouleaux(scie circulaire) et une toupie, il y avait également à cette époque une dégauchisseuse.
Le vrai essor de mécanisation des ateliers de menuiseries à été de pair avec celui de l'électricité.
Le singe est perché sur la grume
Le renard est en dessous
Permet de scier des grumes dans le sens de la longueur pour realiser des poutres ou des planches
La scie de long
Une autre révolution est apparue au 20ème siècle, la motorisation des transports. Jusqu'en 1930, toutes les réalisations faites à l'atelier était transportées au moyen de diables, fardiers pour les voitures à cheveaux ou charettes à bras.
À partir de 1928 premier véhicule à moteur de l'entreprise est une Peugeot 177 utilitaire, ensuite viendra une peugeot 201 boulangère 1933 puis un camion Hotchkiss 1955.
Le matériel de levage évolue à la fin du 20ème sciècle avec les camions grue , nacelles, chariots élévateur ou télescopique ou autres monte matériaux